mardi 20 novembre 2007

Résumé d'un erasmus en Norvège - Newsletter 6

Le texte ci-dessous sera normalement publié dans le p'tit Torê de Décembre (journal des étudiants de l'Université de Liège). Il résume en quelques lignes ce qu'est un erasmus au pays des blonds... En commentaire, vous trouverez l'article de Thérèse, paru dans le p'tit Torê de Novembre...
Erasmus i Trondheim…

Hei hei, hvordan går det ?

Bonjour à toi cher lecteur, voici quelques nouvelles du grand Nord, la Norvège, pays des Vikings et de la neige. Après quatre mois d’Erasmus, la décision de décrire cette expérience est prise. Tous les Erasmus se ressemblent en certains points mais ils sont particulièrement différents aussi.

Dans le Nord de la Norvège…

La nature sauvage, les paysages magnifiques, la neige (plus de la moitié de l’année), voici en quelques mots ce que peut receler ce pays bien souvent méconnu. Des « fjords » en passant par les « fjells », le pays est magnifique et plein de ressources. Bien que le climat soit plutôt froid, les saunas et l’ambiance Erasmus sont là pour tenir chaud.

Vivre une année comme un Norvégien…

En général, le plus grand défi pour un étudiant Erasmus est de vivre une année comme « autochtone ». La vie Erasmus se fait le plus souvent parmi une ambiance Erasmus. Retrouver des personnes qui rencontre les mêmes problèmes que soi est souvent réconfortant, mais il est bien plus important de rencontrer des étudiants qui ont la solution : les autochtones ! Dans un premier temps, ils seront peu enclins à un contact, puis tout doucement se révèleront d’une grande ouverture. Pour cela, une seule solution : faire le premier pas ! Personne ne mangera jamais personne. Les programmes de parrainage « buddy program » sont aussi nombreux, ne pas hésiter à y prendre part (surtout quand la personne en question est un/une beau/belle grand(e) blond(e)).

Jeg er Bastien, jeg kommer fra Belgia…

Hein?!? Pas de panique, ici, l’anglais est parlé par tous. Il y a un choix plus que large de cours enseignés en anglais. Seul petit inconvénient : la vie sociale avec les autochtones. On se sent souvent un peu de coté. Solution : prendre des cours de langue pardi ! Une solution alléchante (et qui est organisée dans un grand nombre de pays) est l’Erasmus Intensive Language Course, « EILC » (prenez en bonne note car pas beaucoup de publicité mais vraiment chouette). Le matin : sous la forme d’un cours de 3 à 4 semaines, le professeur de langue avec sa vingtaine d’étudiants couvre la matière d’un semestre entier dans la langue locale. L’après-midi : programme de découverte de la culture et du pays… Les programmes EILC et Erasmus sont dissociés. Donc pas besoin de faire l’un pour faire l’autre… (un bon plan pour apprendre le néerlandais, non ?).

NTNU

Une Université où les nouveaux bâtiments se fondent avec les anciens. Le moyen de locomotion favori des étudiants est le vélo (malgré la pluie et les collines) comme quoi même à Liège avec de la bonne volonté... Cette Université de 20000 étudiants (dont plus de 600 Erasmus) est agréable avec de grands corridors-verrières. Cette Université est quasi complète et donc tout qui veut peut (excepté les vétés et droit, sorry).

Etudiants, révélez votre potentiel !

A Trondheim, première ville étudiante de Norvège, les étudiants sont très actifs. Avec le plus grand festival de musique de Norvège « UKA » (3 semaines tous les 2 ans), sa salle étudiante « Samfundet » (capacité de 3000 places avec plusieurs discothèques), ses nombreux cercles facultaires, sa student TV, son club sportif (NTNUI), son parlement étudiant,… plus du tiers des étudiants prennent part à l’organisation d’une activité ou l’autre.

Les étudiants étrangers ne sont pas en reste. Avec leur cercle ISU (« Iternational Students’ Union ») en charge de l’intégration et de la représentation de leurs droits, ils organisent une foule d’activités principalement dans le « basement » qui leur est dédié. (ndc : et il a encore réussi à en devenir président ! oui, oui, Bastien for President !) Ce cercle, est une ramification de ISU national. Donc dans toutes les unifs et écoles de Norvège se retrouve une branche de ISU, administrée par et pour les étudiants en échange.

Hello, Olav, comment vas-tu ?

La relation entre prof et étudiant est très détendue, pas de vous « poli » ni en anglais, ni norvégien. La discussion se fait en toute franchise et d’égal à égal en s’appelant par les prénoms. Le système d’éducation est pro-actif, les profs aiment la participation des étudiants et il existe des « reference groups » qui évaluent le cours deux fois par semestre. Cette évaluation est reprise par le professeur qui s’engage à faire des améliorations par la suite ou pour l’année suivante.

Blondes, Espagnoles, Allemandes et moi, petit Belge.

Erasmus rime avec soiréeS. Non ? Les types de soirées sont innombrables, de la fête entre amis dans le kot, en passant par la soirée du cercle étudiant dans leur basement (chaque cercle possède sa propre petite salle), en passant par la salle étudiante, les discothèques de la ville et … UKA. Un programme bien rempli qui ne conviendra qu’aux brosseurs ou courageux.

La petite cabine dans la montagne

Le must ? Le cabin trip (« Koie tur »). Le NTNUI (cercle sportif), possède une trentaine de petites cabines (chalets) que ses membres peuvent louer pour 3 € la nuit. Le rendez-vous est pris avec de 2 à 19 potes, réservation d’une cabine et c’est parti. On prend le bus puis avec le matériel de marche/vélo adéquat, on se retrouver à « hiker » en pleine nature ! Quel bonheur… quand on ne se perd pas ;-) !

La magie de l’Erasmus

La magie de l’Erasmus : prendre un nouveau départ ! Que ce soit pour les études, les amours, les soirées, le sport, les bonnes résolutions,… Débarquer dans un nouvel environnement, où tout est différent et semblable à la fois, où l’on fait en permanence de nouvelles rencontres. Rencontrer des personnes dignes d’intérêt, partager des points de vue (ndc : et plus si affinité…) et comparer ses idées au monde entier. L’utopie de (re)construire le monde, apprendre et vivre de nouvelles expériences, … voilà pourquoi vivre un Erasmus est profitable.

En guise de conclusion et en quelques mots : pourquoi la Norvège ? Pour les beaux blonds/belles blondes, pour la nature, pour l’ISU et parce que tu le veux !

Bastien Mercenier, étudiant ingénieur civil électromécanique énergétique, 3ème technique.

9 commentaires:

Bastien alias Badoune alias Panda alias le BLOND alias Queen of Belgium alias nabo minable bastien des neiges a dit…

Erasmus en Granada…


Toute expérience Erasmus, bien qu’elle soit unique, pour être bien complète doit comporter quelques leitmotivs incontournables… Voici en quelques thèmes, des petits bouts de vie concrets pour vous donner une idée de ce que peut-être un Erasmus à Grenade.

Home sweet home ça se gagne…

Tout Erasmus digne de ce nom doit faire l’expérience fondatrice de la recherche d’un logement… pour la plupart, c’est la plus grande angoisse –ne pas avoir de chez soi, ne pas savoir où loger les premiers jours… Avant de partir, on y pense déjà, on en rêve, on cherche des combines sur internet… Mais rien ne vaut les prospections sur place…
Après les premières formalités administratives d’inscriptions et le passage obligé par le bureau des relations internationales, les choses sérieuses commencent – impatients et « téléphonophobes » s’abstenir.
Mode d’emploi : le principe est simple, on s’arme d’un calepin, d’un bic, de son téléphone et de son meilleur espagnol. On arpente la ville de long en large, on zone autour des cabines téléphoniques où se superposent plusieurs couches de petites annonces (besoin d’un psy, d’une femme d’ouvrage, d’un peintre,… de cours des langues,… et enfin les annonces pour des locations d’appartement). C’est un endroit stratégique pour les Erasmus, qui s’y retrouvent agglutinés et parfois forment coalition. On décroche un numéro, en essayant de récolter le plus d’informations possibles sur le kot en question. On téléphone. On prend rendez-vous, on arrive en retard parce qu’on s’est perdu en route (heureusement les espagnols sont assez flexibles en ce qui concerne la ponctualité), et enfin on visite. Le kot vous a plu ? Plus qu’à remplir le contrat en se persuadant qu’on loue le plus beau kot du monde – il n’y a pas de chauffage central, mais la chambre a une fenêtre, il ne faut pas replier le lit pour entrer et la douche n’est pas dans la cuisine ! C’est qu’il faut tenir compte de beaucoup de choses avant de louer, afin d’éviter les mauvaises surprises au maximum: la situation géographique, la nouveauté des installations, le prix et… les co-kotteurs sont des critères à ne pas négliger. Il faudra aussi essuyer de nombreux refus et affronter des propriétaires récalcitrants qui ne veulent louer leur appartement qu’entièrement (l’Erasmus doit donc se charger de trouver ses colocataires) ou à l’année (ce qui pose problème pour ceux qui ne restent que six mois).
Au bilan : 4 jours intenses de recherche, un nombre incalculable de kilomètres parcourus à pied (oui, mais s’est fait une bonne idée de la ville et de ses différents quartiers), un minimum de100 coups de fil, la visite d’une trentaine de kot et une moyenne honorable de tapas par jour pour recharger les batteries. Il vaut donc mieux s’armer de patience, ne pas s’inquiéter de passer par tous les états (excitation, désespoir, épuisement, rage, soulagement), savoir ce que l’on veut et ne pas trop tarder à se décider (le kot de vos rêves pourrait vous passer sous le nez, -en ce qui me concerne, une fois mais pas deux !).
Quel soulagement et quel plaisir de pouvoir traîner sa grosse valise dans les escaliers jusqu’au 3e étage, de glisser sa clé dans la serrure et d’être enfin chez soi. L’endroit est un peu vieux, nécessite un nettoyage complet et un peu de décoration, mais le cadre est superbe, juste dans le centre, à deux pas de la cathédrale, en bas de l’Alhambra,…Petit à petit, on finit par aimer ce petit chez nous, à apprivoiser ses coloc’ – deux espagnoles de style rasta et un italien qui pense qu’en mettant des ‘s’ à la fin de tous les mots italiens, il parle espagnol. Plus qu’à passer à l’étape suivante…

Formalités académiques

La première semaine de cours laisse une drôle d’impression de désordre et de vertige…on a essayé une quinzaine de cours différents, s’est retrouvé nez à nez avec des Erasmus aussi perplexes que nous devant une affiche annonçant le cours pour la semaine prochaine, tout aussi désespérés devant l'absence de certains profs ( et oui pas de prof, pas de cours, pas de cours pas d'infos, pas d'infos pas de programme de cours...pas de programmes, pas de confirmation d'inscription) -toujours en vacances ( à vrai dire on ne sait pas si ce sont les profs ou les élèves qui se font le plus attendre), on a fait et refait notre programme, consulté 1000 fois le guide de l'étudiant (véritable petite Bible de l’Erasmus, comportant horaires de cours et d’examens, programmes et toutes les informations indispensables), arpenté les couloirs, on s’est perdu dans le dédale des bâtiments, on a adopté la cafet', on s’est cassé les dents sur notre horaire, est arrivé à l'heure -finalement, on a tenté de prendre des notes au cours de pensamiento ilustrado en la literatura española, l’équivalence parfaite du cours de culture hispanique – mais vraiment le prof doit être payé aux nombres de mots par minutes, on est sorti du cours avec une migraine incroyable et une mine dépitée, on l'a rayé de notre liste ...et hop au suivant!
Enfin, ne dramatisons pas, des centaines d’Erasmus vivent la même chose. Dans tous les cas, tous les détours trouvent une utilité au final… restons positifs, maintenant l’université n’a plus de secret pour nous.

Après la deuxième semaine, on a une bonne idée du fonctionnement de cours et de ce que l’on attend de nous. Le statut d’Erasmus ne nous empêche pas d’être logés à la même enseigne que les espagnols. Déjà, des travaux de groupe se mettent en route et les listes de lectures s’allongent. En voyant arriver les profs en baskets et en sweat-shirt, on se rend vite compte que les universitaires espagnols ne sont pas aussi formels que chez nous. De même, ils attendent une participation active des élèves pendant les cours, que ce soit en petit comité ou en amphis. Des plages horaires ou tutoria (le double d’heures du cours en question) sont également aménagée pour permettre aux étudiants de rencontrer les profs et de poser leurs questions. C’est donc tout un autre système qu’il faut s’adapter.


Faire la fête à l’heure espagnole… Que viva la noche !

Grenade est une ville bon marché. Les Grenadins disent même que c’est la ville la moins chère d’Espagne. Mais, il n’y a pas que ça… Grenade, rime aussi avec Tapas. Ces petites rations d’olives, de charcuterie,… versions miniatures du plat régional, accompagnent un verre de vin ou toute autre consommation, à l’heure des repas (c-à-d : de 14h à 16 et de 22h à 24h). Si les tapas existent dans toute l’Espagne, ils ne sont gratuits que dans certaines villes et Grenade fait parties de celles-ci, à notre plus grand bonheur. A l’étudiant de tester les bars et d’élire ses préférés en fonction de leur taille, originalité ou qualité. Les resto-bars japonais se sont également mis à la mode du tapas !
Les espagnoles savent faire la fête, personne n’en doute. Les andalous n’échappent pas à la règle avec leur célèbre Marcha Granadina, qui consiste à faire la fête dans différents lieux de 22h à 8h du matin. Les jeunes se retrouvent d’abord dans des bars à Tapas, pour manger un bout dans un brouhaha général, qui n’a rien à envier au fond musical de certains bars du carré. Vers 1h du matin, ils se dirigent tout doucement vers le Corte Inglès, grand magasin devant lequel se retrouvent tous les étudiants avant de s’enfoncer dans une foule de gens sur leur 31, de filles en mini short, perchées sur des hauts talons à la dernière mode (elles doivent être habituées à l’amplitude thermique…les nuits sont fraîches mine de rien), des garçons gominés ou complètement hippie (à Grenade, les styles se côtoient avec une proximité déconcertante). Bondés de monde du jeudi au dimanche soir, c’est le seul endroit où le botellón est autorisé. Véritable institution pour la jeunesse espagnole, le botellón (qui signifie « boisson illégale ou de mauvaise qualité ») consiste en des rassemblements de jeunes sur des lieux publics pour y consommer de l’alcool, parler, se rencontrer. Pour ce type de pratiques, les espagnoles font preuve d’une organisation étonnante, rien ne manque : gobelets, soft et alcool forts (pas question d’y venir avec une bouteille de bière ou de sangria), jusqu’aux glaçons ! Le botellón est en général le passage obligé avant de sortir en discothèque (très nombreuses ici à Grenade).
Les barriles, qui ressemblent aux fêtes organisées par les cercles, sont également des lieux où boissons à prix démocratiques, bonne ambiance et foule d’étudiants ne font jamais défaut. Tout comme le botellón, c’est l’endroit où il faut être si l’on veut rencontrer des espagnols et vivre une authentique vie estudiantine espagnole.
Gare à l’arnaque à l’Erasmus !
Quant aux organisations Erasmus, elles font en sorte, grâce à des rassemblements massifs, que les étudiants étrangers ne se sentent pas trop dépaysés. En moyenne, quatre soirées sont organisées par semaine. A Grenade, on compte au moins trois organisations pour prendre en charge les quelques 1800 Erasmus et proposer des programmes d’activités et de soirées originaux.
ASEE (Asociación de Servicios al Estudiante Extranjero) est l’organisation officielle de l’Université de Grenade, la plus culturelle aussi. Pilotée par quelques espagnols, elle fonctionne avec l’aide de nombreux volontaires aussi bien espagnols qu’Erasmus et propose un panache d’activités variées : route de tapas, table de conversation, excursions d’une journée à prix démocratiques (Cordoue, Séville, Ronda,… et autres lieux d’intérêts culturels), et les incontournables fêtes Erasmus…
GoErasmusGo et ErasmusGranada sont deux associations officieuses. Avec leurs affiches colorées en papier glacé, leurs soirées ne passent pas inaperçues. Vous l’avez compris, elles fonctionnent avec d’autres moyens… comme de véritables entreprises.
GoErasmusGo, par exemple, a été crée l’année passée par deux Erasmus, un polonais et un italien. Comme quoi, on n’est jamais aussi bien servi que par soi-même. Ces derniers ont commencé à travailler avec des discothèques. Ensuite, ils se sont professionnalisés, ont décidé de voir plus grand, plus loin. A la fin de leur Erasmus, ils ont passé le flambeau à deux espagnols et de loin, continuent à organiser des activités. Au total, une quinzaine de personnes (Erasmus et Espagnols) sont employés pour coller des affiches, organiser des excursions, des soirées,… L’entreprise ne manque pas d’ambition, et rêve de s’implanter dans d’autres villes (comme Valence par exemple). La philosophie n’est pourtant pas très différente de celle de l’ASEE : le but est de faire découvrir la culture espagnole aux Erasmus grâce à des soirées thématiques, de leur donner des occasions de se rencontrer,… tout en proposant les meilleurs prix. Le seul hic : ces soirées Erasmus n’attirent que peu d’Espagnols.
Pas si facile de rencontrer des espagnols dans une ville qui comprend une telle densité d’Erasmus au m² que Grenade… Il faudra faire preuve de patience et de zèle. S’inscrire dans l’équipe de football, de basket ou de volley-ball de sa faculté ou pratiquer un sport à partir de l’université peut-être un bon départ.

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(comprenne qui pourra)

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